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Pour son 7ème album en tant que leader, c’est en apnée, sur son palier de décompression personnel, que Catali Antonini nous invite à partager ses états d’âme et ses amours.
Avec la connivence de Stéphane Pelegri, les compositions et les arrangements se sont organisés autour de sa voix, de ses textes et avec la complicité du bassiste Greg Théveniau et du batteur Hervé Humbert.
Plus encline à chanter en italien et en anglais, c'est pourtant en français, sur un texte de Paul Verlaine mis en musique, qu'elle choisit d'exprimer sa passion pour la poésie et la mer avec son Océan sonore.
Son actualité, c’est celle du monde.
Avec Figli dell’Egeo en ouverture, Poseïdon est un préambule à l’évocation de la "Tragica Odissea" des migrants et Dienda, composition de Kenny Kirkland, sera l'écrin d'un texte abordant les droits des femmes en Namibie.
Un certain romantisme et des souvenirs indélébiles ponctuent cette année des 13 lunes, Cerco, I don’t wanna lose you, qui marquent les parcours de la vie et les engagements aussi.
De ses premières amours de la soul et du funk, elle garde l’énergie, des mélodies lyriques elle y pose ses paroles avec sa voix immédiatement reconnaissable, ses ponctuations et son art du scat qui lui sont si personnels.
L’amour d’un jazz électrisant intemporel qui parle, qui pousse fort, elle le partage avec cette belle équipe de musiciens sensibles et inventifs. (Phs)

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Rêverie aquatique en eaux tour à tour sensibles et énergiques.
A la tête d’un quartet qui réunit à ses côtés le pianiste Stéphane Pelegri, le bassiste Greg Théveniau et le batteur Hervé Humbert, la chanteuse s’exprime tour à tour en français, italien ou anglais.
Au fil des dix pistes de l’album, le chant coloré de Catali Antonini alterne entre prouesses vocales dynamiques et sensibles confidences. Ses scats virtuoses sont soutenus avec brio par le trio énergique.
On plonge avec délice dans
L’Océan Sonore qui ne manque ni de sensibilité ni d’énergie et navigue avec bonheur entre audace et raffinement.

Chantée en italien, la première composition de l’album,
Figli Dell’Egeo évoque l’odyssée tragique des migrants en mer Égée. Catali Antonini déploie un scat énergique aux inflexions explosives. Telle Betty Carter, elle bouscule les phrases mais possède de bout en bout le parfait contrôle technique de son chant. D’emblée aérien, le solo de piano s’enflamme ensuite avec une efficacité redoutable. L’oreille est submergée par les vagues énergiques d’un univers sonore aux accents aquatiques…lire la suite
( Nicole Videmann - www.latins-de-jazz.com )

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Voici un album singulier qui réclame une écoute attentive. L’univers convoqué par la chanteuse Catali Antonini se découvre et se déguste par petites touches. On pénètre dans le sensible, on fait des bonds dans le temps et l’espace, on parcourt les différents éléments, l’eau, le cosmos. Tout nous ramène au feu intérieur, son intérieur poétique, ses doutes, ses amours, ses attentes déçues, sa confiance inébranlable en la vie.
Catali Antonini c’est bien évidemment une voix et quelle voix. Un timbre hypnotique, cette capacité à improviser avec une légèreté mélodique et une sureté rythmique (ou réciproquement), cette aisance à être un instrument à part entière.

Elle est un élément dans cet océan sonore constitué par ce quartet de haute volée. La plupart des musiques ont été écrites par Stéphane Pelegri, qui se situe dans la tradition d’un jazz qui avait repris de la vigueur avec Petrucciani, où les harmonies modernes flottent sur un jazz rock décoiffant. Le piano et le Fender Rhodes jouent un rôle majeur dans cette œuvre. Le groupe joue une musique subtile et musclée, et la rythmique est d’une efficacité redoutable : le bassiste électrique Greg Théveniau, avec un jeu très en avant, à la Pastorius, et le batteur Hervé Humbert, très rock, font la paire. L’énergie circule magnifiquement entre les quatre. ( Laurent Brun - www.jazz-rhone-alpes.com )

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Catali Antonini possède une voix qui n’a rien en commun avec notre époque lisse et convenue. Il y a chez elle des graves et du grain, une aisance à grimper le long des octaves, bref, il y a de la matière, de celle que nécessite un chant sensible et riches en couleurs chaleureuses.
Toujours précise et claire, fort bien accompagnée par des fidèles, elle habite des mélodies aussi expressives que propice à l’intime. Infiniment douée pour le scat, elle l’utilise avec une virtuosité suffisamment rare pour être signalée.
Dans ce bel album, la Méditerranée qui est sa source infuse dans les compositions interprétées avec autant de finesse que d’audace. Ne reniant pas ses amours passées, Catali Antonini peut se permettre un écart funk, un écart soul ou même une intro aventureuse sans paraître décalée. Cela doit être ça l’expérience, une capacité à se balader entre les genres sans mièvrerie et toujours avec un engagement total.
Beau disque.
( Yves Dorison - www.culturejazz.fr )

Studio de l’Ermitage©Franck Benedetto
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Studio de l’Ermitage©Franck Benedetto
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Du soleil en hiver au Crescent
Au Crescent pour mon premier concert de l’année (il était temps), sous les meilleurs auspices ... Catali Antonini tenait la scène avec son trio, sortie de disque oblige. C’était d’ailleurs plus un quartet de musiciens qu’un trio avec chanteuse et c’était bien comme ça.
En deux sets, ils nous firent les nouveautés et plus. Il y eut du jazz, de l’entredeux, un soupçon de funk et l’ensemble fut furieusement harmonieux. Les quatre s’en amusèrent et tout leur sembla accessible.
La chanteuse tint la scène avec gourmandise. Elle était là pour partager avec le public sa passion. Son chant fut pêchu et précis, nuancé, et son redoutable scat fut imparable. Derrière elle, ça turbina avec panache et, de solo en solo, chacun s’exprima au mieux, donc au service du collectif.
Naturellement, la salle fut réceptive. Vous le savez, quand l’envie et l’entrain emplissent une scène, ils débordent et se répandent dans la salle ; on le voit dans les yeux des spectateurs. Et c’est ainsi que le concert se déroula, dans une ambiance chaleureuse, solaire, méditerranéenne… je suis momentanément à court d’adjectifs… Bref, ce fut charnel, plein de bonnes vibrations, abouti musicalement, et logiquement achevé par un rappel.
Qu’aurais-je pu désirer de plus pour redémarrer la machine à ouïr ? Rien...
( Yves Dorison - www.culturejazz.fr )

Crescent jazz club©Yves Dorison
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Crescent jazz club©Marc Bonnetain
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Crescent jazz club©Marc Bonnetain
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Crescent jazz club©Marc Bonnetain
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Crescent jazz club©Marc Bonnetain
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Crescent jazz club©Marc Bonnetain
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Crescent jazz club©Marc Bonnetain
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underwater photos©Armelle Dupuis - armelledupuis.fr
Studio de l’Ermitage photo©Franck Benedetto -
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