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Catali Antonini - chant
Stéphane Pelegri – Fender Rhodes
Manu Vallognes – basse fretless
Yvan Oukrid – batterie

Ensemble de Cuivres et Percussions
de l’Orchestre national de Lyon
Sylvain Ketels - trompette
Christian Leger - trompette
Michel Haffner - trompette, bugle
Arnaud Geffray - trompette, bugle
Michel Molinaro - cor
Joel Nicod - cor
Philippe Cauchy - trombone
Frédéric Boulan - trombone
Jean Gotthold - trombone basse
Guillaume Dionnet – tuba
Thierry Huteau – percussions
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©photos: Pascal Derathé www.jazz-rhone-alpes.com
Lady sings the Blues
Body and soul
God bless the child
PRESSE

“Ce qui fait le charme et l'interêt de ce spectacle, c'est d'une part, la qualité des arrangements qui collent à la fois à la sonorité de l'ensemble des Cuivres et Percussions et au trio Fender Rhodes / basse / batterie... et d'autre part la liberté de personnalisation laissée à Catali Antonini dans son interprétation.
Ce n'est pas du "revival" c'est de l'appropriation. Et ça vaut le détour.”

(Pascal Derathé - Jazz-Rhone-Alpes.com)

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“Le propos de revisiter le répertoire de “Lady Day” semble ambitieux  mais d’actualité, 50 ans après la disparition de Billie Holiday. Au vu du résultat, l’entreprise valait d’être tentée car la réussite est probante.
En effet le parti pris des interprètes se place dans une perspective contemporaine et les orchestrations de Stéphane Pelegri (hormis celle de Body and Soul écrite par Pascal Berne) permettent aux musiciens de proposer une version moderne  à la fois ancrée et distanciée de la tradition.
La part la plus difficile reposait malgré tout sur les épaules de la chanteuse et Catali Antonini est largement à la hauteur du challenge.
La voix assurée de Catali Antonini propulse le répertoire de Billie Holiday dans une luminosité où l’émotion est maîtrisée et la précision de la ligne de chant affirmée. L’expression de la chanteuse est soutenue et mise en valeur par un trio précis et efficace et par l’Ensemble de Cuivres et Percussions de l’ONL qui n’en est pas à ses débuts et a coutume de réussir toutes ses entreprises.”

(Nicole & Bernard Videmann – Cap Sao radio)

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“Affluence record pour ce concert du cycle de Musiques de chambre à l'Auditorium: plus de 700 personnes ont tenu à assister à cette première, un dimanche à 11h00! Pas banal comme projet, l'ONL par l'intermédiaire de son Ensemble des Cuivres et Percussions tenait à saluer Billie Holiday, 50 ans après sa disparition.
Stéphane Pelegri a réalisé la quasi totalité des arrangements ("Body& Soul" a été arrangé par Pascal Berne) de ce "Tribute to Lady Day". Au final un disque présenté aujourd'hui "Tribute to Lady Day", respectueux de la grande dame et de ses émotions. Catali Antonini tient le micro avec assurance et emballe le public avec sa voix sûre et son émotion perceptible".

(Pascal Derathé - Jazz-Rhone-Alpes.com)

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“Alors qu'on associe trop souvent l'Ensemble de Cuivres et Percussions de l'ONL à l'appellation de "musique de chambre", celui-ci vient nous donner tort une fois de plus.
Brassant (!) habituellement un répertoire vaste, de Mahler à Miles, cet ensemble situé entre le quintet de cuivres et le brass band vient se placer sous l'égide de l'une des formations les plus triomphantes du jazz: le big band.
Invitée au chant, Catali Antonini vient assumer le rôle de Lady Day au devant d'un orchestre considérablement moins traditionnel. Les orchestrations de Stéphane Pelegri, ici au Fender Rhodes, apportent une vision extrêmement fraîche du répertoire de Lady Day. Le résultat en est un son global très original, se démarquant clairement d'un simple recueil de standards chantés.
Les réécritures de ceux-ci font appel à de fréquentes réharmonisations des plus savantes, des mélanges de timbres clairs et plaisants, tout en restant dans un propos très "jazz".
On apprécie les qualités de cette formation, le rendu est original, et l'association de l'ensemble à une rythmique de choix (Manu Vallognes, basse fretless; Yvan Oukrid, batterie) contribue à créer un son d'ensemble ancré dans le big band.
À ajouter promptement à sa collection, ne serait-ce que pour apprécier un album abouti qui, au-delà de la reproduction, tend avant tout vers l'interprétation et l'hommage.”

(Philippe Maniez - Jazz-Rhone-Alpes.com)

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“ Comment marier le swing et une masse orchestrale plus "classique"? Je n'ai pas la clef. Mais Stéphane Pélégri semble l'avoir, car pas un instant je ne fus gêné par les transitions entre le jeu des quatre jazzmen assurant la rythmique et l'ensemble de cuivres, dont la masse sonore ne fut pas traitée comme celle d'un big band de jazz, mais comme un ensemble orchestral classique.
Enfin et surtout, il reste à dire que Catali est une chanteuse qui a de la personnalité. Elle a évité le piège qui consistait à imiter Billie Holiday. C'est avec sa manière propre de chanter le jazz qu'elle nous a fait entendre avec une voix puissante, sachant être chaleureuse et douce. Catali Antonini a un art de placer sa voix (ses inflexions, son sens du placement rythmique) qui m'a fait parfois songer aux chansons de l'Opéra de quatre sous. Bref un excellent spectacle.”

(Bernard Otternaud - Jazz-Rhone-Alpes.com)

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“Pour la soirée d'ouverture du xvième festival Cuivres en Dombes, l'Ensemble de Cuivres et Percussions de l'Orchestre National de Lyon donnait son programme créé et enregistré en 2009 à la mémoire de Billie Holiday.
Evoquer Lady Day ne se conçoit finalement pas sans une voix, c'est à celle de Catali Antonini qu'il convenait de confier cette périlleuse mission. Justesse de la voix, sans excès le petit vibrato qui va bien, belle diction, il n'est jamais question de parodie mais bien d'interprétation, c'est une vision lumineuse de quelques un des thèmes qui auront jalonné la vie de Billie.
Le gardénia révérencieux piqué dans le chignon, Catali envoie très généreusement ses interprétations, on sait qu'elle a du coffre et qu'elle sait ce que scat veut dire; Stéphane dirige "ses collègues" avec grâce et précision, ses arrangements sont sobres, efficaces et élégants dans une certaine tradition des brass bands avec Thierry Huteau virevoltant du vibraphone au marimba en passant par les timbales et quelques cymbales.
Arrivent sur scène les deux fidèles compères "booster de big band": Manu Vallognes et sa célèbre bass fretless et Yvan Oukrid derrière sa batterie, on l'aura compris le thermostat va monter de quelques crans.
Les thèmes auront été choisis avec soin, il aurait été facile de ne considérer que la face sombre de la Diva, le choix de "Billie's Bounce" que lui avait dédié Charlie Parker n'était pas si évident, il constitue un magnifique contre-exemple.
Thèmes de choix après la pause avec "Don't Explain" puis un medley copieux de six titres dont les célébrissimes "Strange Fruit" et "God Bless The Child": les sonorités sont travaillées et ne sont pas sans rappeler celles d'orchestrations de Gil Evans.
Rappel avec un "Love For Sale" dans une vision funky vitaminée qui sera prétexte à un solo de batterie d'Yvan Oukrid, toujours aussi spectaculaire. Manu Vallognes au berimbau improvisé puis tous les musiciens debout au riff vocal..”

(Philippe Simonci - Jazz-Rhone-Alpes.com)